Le sous-marin de chasse Argonaute a une histoire riche et intéressante. Voici quelques points saillants :
- Il a été construit à l’arsenal de Cherbourg sur les plans de l’ingénieur général du génie maritime Girousse.
- Le sous-marin, initialement désigné Q235, a pris le nom d’Argonaute le 24 février 1954.
- Les premiers éléments de coque épaisse, préfabriquée par tronçons sur des berceaux, moules d’assemblage sur lesquels étaient positionnés les couples puis soudé le bordé, ont été livrés fin 1954.
- Il a été lancé le 29 juin 1957 aux chantiers de la Direction des Constructions Navales de Cherbourg.
- L’Argonaute est entré en service le 23 octobre 1958.
- Le dessin de sa coque et son hélice unique le rendaient très maniable et très silencieux en plongée, ce qui était nécessaire pour ses missions de chasseurs de sous-marins et de bâtiments de surface.
- Très difficile à détecter, équipé d’appareils d’écoute perfectionnés et armé de torpilles acoustiques, sa discrétion en a fait un remarquable agent de renseignements et d’opérations spéciales.
- De 1959 à 1985, pendant ses 26 ans de service à l’Escadrille des Sous-Marins de la Méditerranée à Toulon, il a cumulé 2147 jours de mer, 32700 heures en plongée et 210400 milles nautiques soit dix fois le tour de la Terre.
- L’Argonaute a été désarmé le 31 juillet 1982.
- Aujourd’hui, il est un bâtiment musée à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris.
Le sous-marin Argonaute avait plusieurs missions spécifiques :
- : Grâce à sa coque et son hélice uniques, l’Argonaute était très maniable et silencieux en plongée, ce qui était nécessaire pour ses missions de chasse.
- : Sa discrétion et son équipement d’écoute perfectionné lui permettaient de collecter des informations sans être détecté.
- : L’Argonaute était également utilisé pour des opérations spéciales, bien que les détails de ces missions restent confidentiels pour des raisons de sécurité.
Il est important de noter que, bien que l’Argonaute ait été désarmé en 1982, il continue de servir en tant que bâtiment musée à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris.
La vie à bord du sous-marin Argonaute était une expérience unique et exigeante pour son équipage de 40 hommes. Voici quelques détails sur la vie à bord de l’Argonaute :
- Conditions de vie : Les conditions de vie à bord d’un sous-marin comme l’Argonaute étaient très différentes de celles sur terre. L’espace était limité et les membres de l’équipage devaient partager des espaces de vie et de travail confinés.
- Régime de la “bannette chaude” : C’est un système où plusieurs membres de l’équipage partagent le même lit (ou “bannette”) à des moments différents. Cela permet d’optimiser l’espace disponible à bord du sous-marin.
- Complexité technique : Les membres de l’équipage devaient comprendre la complexité technique du sous-marin pour pouvoir effectuer leurs tâches. Cela comprenait la connaissance des systèmes de propulsion, de navigation, d’armement et de survie.
- Autonomie : L’autonomie d’un sous-marin diesel en plongée dépend de la capacité de ses batteries. Tout fonctionnait à l’électricité, mais c’est la propulsion qui consommait le plus. L’Argonaute pouvait naviguer à la vitesse de 14 nœuds (environ 27 km/h) pendant une heure et parcourir 150 milles (270 km) en 33 heures. Il pouvait plonger pendant plusieurs heures à très faible vitesse en économisant le maximum d’électricité.
La formation des équipages à bord de l’Argonaute était adaptée aux besoins spécifiques de chaque mission et de chaque membre de l’équipage. Voici quelques détails sur la formation :
- Formation sur mesure : La formation était entièrement adaptée aux besoins de l’équipage. Elle comportait un volet théorique, mais le volet pratique, à bord et en mer, prenait tout son sens.
- Préparation à la prise en main des navires : Les équipages étaient formés pour prendre en main les navires et pour l’entraînement opérationnel en mer.
- : Des formations et des séances d’entraînement sur le management des risques, notamment les risques d’incendie, étaient réalisées à bord.
- Facteur humain : La prise en compte du facteur humain dans les activités à risque était également un aspect important de la formation.
Il est important de noter que chaque projet était unique, et que le cadre, le contexte, le client, le pays et sa culture étaient tous pris en compte lors de la formation. Cela signifie que la formation était non seulement technique, mais aussi culturelle et contextuelle. Cela a permis à l’équipage de l’Argonaute de s’adapter à une grande variété de situations et de missions